
Les cernes
J’AI DES CERNES CREUX, JE FAIS QUOI ?
Quand ils sont isolés, sans perte de volume associée en dessous, au niveau de ce qu’on appelle la vallée des larmes, ce sont eux qu’un médecin ou un dermatologue spécialisé en esthétique, ou bien un oculoplasticien (=un ophtalmologue qui injecte et opère) peut combler. Dans ce cas, « le résultat peut être spectaculaire », observe le Dr Gassia.
CE QUE JE VAIS VOUS EXPLIQUER LORS DE LA PREMIÈRE CONSULTATION :
Les précautions à prendre avant la séance : ni anti-inflammatoire, ni aspirine, ni vitamine C trois jours avant, pour limiter le risque d’hématome (= bleu).
Le déroulé de la séance : en général, vous n’aurez pas d’anesthésie car l’injection s’effectue en profondeur, avec une seringue ou une canule. Ce n’est pas super agréable mais supportable.
Quand le creux des cernes n’est pas isolé, ce qui arrive plutôt à partir de 40/45 ans, qu’il y a aussi une perte de volume au niveau de la vallée des larmes, le médecin vous proposera de traiter d’abord cette zone, avant de corriger le creux des cernes.
Les retouches : l’acide hyaluronique est un produit qui attire et retient l’eau. Pour éviter les risques de surcorrection ou de gonflement durable, j'injecterai peu de produit, quitte à faire une retouche lors de la visite de contrôle, un mois après. « Dans cette zone peu mobile et où il y a peu de hyaluronidases (= les enzymes qui dégradent l’acide hyaluronique), il faut être minimaliste car ce qu’on a injecté reste plusieurs mois », explique le Dr Gassia.
Les suites : le résultat met quelques jours à se mettre en place. Après la séance, on peut avoir un bleu (rare si le médecin a utilisé une canule) ou un œdème.
Ce qu’il ne faut pas faire après l’injection : s’exposer à un grand froid ou à une grande chaleur, masser ou manipuler cette zone le mois qui suit. Mais on peut quand même se maquiller, se démaquiller et mettre son contour des yeux délicatement dès le lendemain.
Les contre-indications : « Quand une personne se réveille avec les yeux gonflés le matin, il ne doit pas être injecté. C’est également déconseillé en cas de sinusite ou foyer dentaire, qui augmente les risques d’œdème. » Lors de l’entretien, je rechercherai ce qui peut interdire l’injection, une maladie auto-immune, un antécédent de rhumatisme articulaire aigu...

